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Ambassade de SuèdeParis, France

Heure locale 11:49

Soirée Elsa Brändström à la Maison des Etudiants Suédois

14 nov. 2019, 19.00

Soirée Elsa Brändström, l’Ange de Sibérie. Une héroïne à visage humain

À l’occasion de la récente parution de deux livres inédits en France autour d’Elsa Brändström, la Maison des étudiants suédois organise une soirée exceptionnelle pour rendre hommage à cette personnalité hors du commun, surnommée l’Ange de Sibérie pendant la Première Guerre mondiale et injustement oubliée ensuite.

Cette soirée sera animée par Lucie Marignac, éditrice et traductrice, et par le fondateur des éditions Turquoise.

Elsa Brändström (1888-1948), fille d’un haut diplomate, naît à Saint-Pétersbourg. En 1914, bouleversée par les injustices et les atrocités de la Grande Guerre, elle s’engage dans la Croix-Rouge suédoise. Elle part alors pour la Sibérie, où elle risquera sa vie pendant six ans afin de porter secours aux innombrables prisonniers de guerre de toutes nationalités détenus dans les pires conditions. Elle témoignera également de leur sort dans un livre publié en Suède en 1921.

Son dévouement lui valut une reconnaissance mondiale. Dans les années 1920, elle fonda en Allemagne une maison de repos et de réinsertion pour les prisonniers de retour au pays, puis une maison d’accueil pour les orphelins de guerre. Elle s’exila ensuite aux États-Unis en 1934 pour fuir l’Allemagne de Hitler et consacra ses dernières forces à sauver ceux que les usines de la mort menaçaient.

Vient de paraître :

  • Parmi les prisonniers de guerre en Russie et en Sibérie 1914-1920 par Elsa Brändström, éd. Turquoise, 2019.
  • Elsa Brändström. L’Ange de Sibérie par Elsa Björkman-Goldschmidt, éd. Turquoise, 2019.

 

Programme :

 

  • Introduction par le directeur de la Maison des étudiants suédois
  • Présentation par le fondateur des éditions Turquoise
  • Animation de la soirée par Lucie Marignac 
  • Mise en scène du retour d’Elsa en Suède, accueillie par son père à sa descente du bateau. Mise à contribution de deux acteurs pour jouer Elsa et son père. Il faudrait que l’actrice soit suédoise pour qu’elle puisse lire des extraits du journal d’Elsa dans sa langue d’origine. 

« Elle ne nous a pas seulement donné des chaussures et
des uniformes propres, elle nous a rendu
notre valeur d’être humain. »
Un prisonnier de guerre

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

 

Maison des Etudiants Suédois
Cité internationale universitaire de Paris
7F, boulevard Jourdan, 75014 Paris, France

Dernière mise à jour 29 oct. 2019, 12.13